Probabilité de chance de risque = 100% puissance quatre

Probabilité que tout se passe bien = zéro.

"Reader, I think proper, before we proceed any farther together, to acquaint thee, that I intend to digress, through this whole history, as often as I see occasion."

Henry Fielding, Tom Jones

lundi 16 novembre 2009


Buzz Buzz Buzz 

Un coup de pub épatant et drôlement créatif. La nouvelle agence digitale Va voir là bas si j'y suis, déjà réputée pour les déclarations corrosives mais incisives de son président, Balthazar Ni (rappelons nous de son constat lapidaire dans le CB News 127897 "J'encule le digital" suivi d'un polémique " les plans médias sont morts, vive les plans médias." dans le Campaign de février dernier), eh bien cette fameuse agence Va voir là bas si j'y suis a frappé fort. Pour le compte d'un des premiers fournisseurs d'asphalte au monde, elle a organisé un immense flash mob à Paris, dimanche dernier, et ce simultanément  dans plusieurs quartiers de la capitale. 


Pendant plus de 3 heures, les 550 participants du happening ont mimé les gestes de la vie quotidienne : marcher, se moucher, sortir son Ipod de la poche, éternuer successivement, cligner de l'oeil, trébucher. Avec une grande perspicacité, ce sont les attitudes et habitudes que chacun d'entre nous adopte lorsqu'il marche sur un trottoir qui ont été jouées : regarder ses pieds, avoir un mouvement d'appréhension à l'approche du rétro menaçant du bus 96, observer avec nonchalance une vitrine, rejeter avec dédain un énième prospectus, courir parce que l'on se croit en retard, s'arrêter de courir parce que finalement on a le temps, chercher un chewing gum. 


Antidore Jugal, directeur artistique de l'agence Va voir là bas si j'y suis nous éclaire sur l'organisation de ce flash mob épatant :"Nous voulions montrer l'action de notre client, 1er fournisseur d'asphalte. Après avoir longuement réfléchi, organisé des groupes quali, quanti, et tutti quanti, nous sommes arrivés à cette conclusion simplissime mais tellement vraie : l'asphalte, c'est la vie quotidienne. Le trottoir, c'est un peu le théâtre de l'ordinaire, la scène des habitudes, le podium de la routine. A ce moment, le flash mob s'est imposé à nous comme la solution idéale. Enfin il ne s'est pas imposé à Justine Clavaque, concepteur rédacteur, à qui s'était imposée une idée certes intéressante mais complexe, du trottoir comme miroir de l'âme...Mais bon bref je suis le chef donc ce qui s'impose à moi s'impose à tous. Le flash mob s'est imposé, mais nous avons voulu le révolutionner... Le réinventer, le retourner, le redéfinir, qu'il ne soit plus synonyme de rassemblement de personnes qui dansent en même temps habillés en elfes sur le Champ de mars, mais qu'il soit la définition même d'un rassemblement d'une communauté qui partage un dénominateur commun, le trottoir."
Serait-ce une nouvelle ère de la communication que lance cette agence, petite mais déjà si révolutionnaire ? 


Ci dessous les photos de l'event






























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