Probabilité de chance de risque = 100% puissance quatre
Probabilité que tout se passe bien = zéro.
"Reader, I think proper, before we proceed any farther together, to acquaint thee, that I intend to digress, through this whole history, as often as I see occasion."
Henry Fielding, Tom Jones
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dimanche 4 janvier 2009
Manque de sommeil et endormissement au travail : il y aurait un lien.
Les éminents paléontologues du GNOUF (Groupe Néo-Olympique et Ukrainien de Football) ont fait avancer la recherche scientifique en matière de sommeil de façon inédite. Ils ont effet réussi à mettre en évidence le lien de causalité entre un déficit en heures de sommeil et un endormissement rapide et embarrassant dans des situations inappropriées.
"Jamais je n'y aurais cru", déclare Philomène Mirouin, professeure au CNRS (Centre Nébuleux de Ragots Sympathiques). "C'est ahurissant, après toutes ces années passées à mettre la narcolepsie sur le compte de la consommation de haricots verts..." ajoute-t-elle.
Tout a commencé lorsque le docteur Sniffoufou a rencontré des problèmes d'insomnie : "J'étais à une conférence sur les palmipèdes génétiquement modifiés, et j'ai tout à coup commencé à dodeliner de la tête. Or, la nuit précédente, je n'étais pas parvenu à dormir plus de deux heures. Le lien s'est fait dans ma tête, ça a été un éblouissement sans pareil."
S'ensuivent deux années d'expérimentations délirantes. Les individus manquant de sommeil sont appelés des quatre coins du monde à venir ne pas dormir au GNOUF. John Lee James Parker, responsable en "fus-ac" à la City témoigne : "Avant, je m'endormais tout le temps au bureau. Maintenant, je m'endors encore, mais je sais pourquoi."
"C'est une révolution copernicienne", conclut Yvette, retraitée dans le Gers, qui dort huit heures par nuit.
naÿv la nrf yee!
Image : http://www.bdfugue-grenoble.com/data_pros/pros_1/2007/06/04/52/options/catalogue/items/images/05dbd8ad09ef80699c24f183bf46701c.jpg
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mercredi 3 septembre 2008
Etes-vous amateur du Ballet de l’Opéra de Paris et en particulier du travail chorégraphique d’Angelin Preljocaj ou supporter de Frank Ribéry ?
1. Votre mets favori : un émincé de saumon agrémenté d’huile vierge de pistache ou un gros steak qui tâche ?
2. Samedi soir. Vous penchez pour : une soirée Geoffroy Guichard ou une soirée Lagarde & Michard ?
3. Votre personnalité : vestale effarouchée ou couteau de boucher ?
4. Votre démarche : petit pas délicat ou branle-bas de combat ?
5. Votre addiction fétichiste inconnue de tous : collection PUF ou… collection pouffe ?
6. Grand mélomane, vous appréciez : Pietragalla ou Gala ?
7. Retrouvailles avec votre cher et tendre / votre dulcinée. Votre attitude : rentre-dedans ou les petits plats dans les grands ?
8. Et pour finir, votre credo : métaphysique kantienne ou bonne bourre à l’ancienne ?
Résultats du test :
> entre 0 et 3 réponses : vous êtes au choix un fumiste ou une pâle copie de l’âne de Buridan.
> entre 4 et 8 réponses : vous êtes môôôôôyen. Soit vous avez des capacités que vous n’exploitez pas, soit vous êtes, disons-le tout net, médiocre.
> 9 réponses ou plus : vous êtes un sacré sans-gêne.
Anne de Chochult & naÿv la nrf yee!
lundi 9 juin 2008
Maradona par Kusturica, d'Emir Kusturica
ou plutôt Kusturica par Kusturica
ou plutôt Kusturica par Kusturica
Maradona, c’est pas vraiment mon idole. Mais s’il est filmé par un grand cinéaste, là je veux bien aller au cinéma pour le voir. Emir Kusturica, deux palmes d’or à Cannes, semblait être une valeur sûre. Sauf que dans ce pseudo-documentaire bordélique, il passe totalement à côté de son sujet.
Ça commence sur un ton très second degré. « Qui est cet homme, ce magicien du football. Cette victime de la cocaïne, repentie, qui a d’abord ressemblé à un Falstaff, puis à une pub pour spaghettis », dit Kusturica en voix-off. Et juste après, ça se gâte. Déjà, on ne fait que voir le réalisateur. Tout le temps. Sa tête de Jean Louis Borloo hippie filmée en contre plongée, on aurait pu s’en passer (preuve plus bas). Il est la voix off, il est le verbe et l’image, il est la substance, mais ça ne lui a pas suffi ! Il a fallu qu’il passe des extraits de ses films (dont on comprend mal le rapprochement avec la vie du footballeur argentin…) ! Il présente sa fille à Maradona devant la caméra, parle de la mort de sa mère. Bref, ce documentaire témoigne d’une forte-forte-FORTE hypertrophie du moi. D'ailleurs, rien que le titre du documentaire montre que le sujet et l'auteur sont sur un pied d'égalité.
Mais ce qui énerve sans doute le plus, c’est que dans les rares moments d’interview de Diego Armando Maradona, on voit se profiler un personnage comique et intéressant. Avec des phrases du genre : « Imagine le joueur que j’aurais été si j’avais pas pris de la coke ? » Et au lieu d’exploiter ça, au lieu de creuser, Kusturica le filme en fan, sans recul ni analyse.
Il y a une sorte de vraie-fausse admiration qui se dévoile peu à peu. En voix-off, le réalisateur dit : « L’accueil de son public ne démontre qu’une chose : on pardonne tout aux dieux ». Bon, le mec n’a fait que marquer des buts dans sa vie. C’est peut être un peu exagéré de le considérer comme un dieu. Et le pire, c’est quand Kusturica raconte que Maradona est la dernière personne qui a parlé à sa propre mère avant de mourir. « Au moins, elle a parlé à un dieu avant d’aller au paradis », lance-t-il. On ne sait pas trop si c’est du second degré morbide ou de la démagogie pâteuse. Maradona est anti-Bush, anti-Etats-Unis, comme l’est Kusturica. Le réalisateur a-t-il voulu mettre en avant un personnage plus célèbre que lui pour faire passer ses opinions ?
Sans aucun recul sur le sujet, Kusturica signe un documentaire médiocre. On reste sur sa fin, ennuyé par les nombreux extraits répétitifs et sans intérêt (cf. les petits dessins animés où Maradona joue au foot contre Bush, Blair ou Thatcher déguisés en diables.) Finalement, ce qu’on retient en sortant du film, ce sont les phrases cultes de Maradona, son accent argentin mélodieux. On fredonne la chanson de Manu Chao « La vida es une tombola », et on passe à autre chose, faute d’avoir réellement appris quelque chose pendant le film.
Ça commence sur un ton très second degré. « Qui est cet homme, ce magicien du football. Cette victime de la cocaïne, repentie, qui a d’abord ressemblé à un Falstaff, puis à une pub pour spaghettis », dit Kusturica en voix-off. Et juste après, ça se gâte. Déjà, on ne fait que voir le réalisateur. Tout le temps. Sa tête de Jean Louis Borloo hippie filmée en contre plongée, on aurait pu s’en passer (preuve plus bas). Il est la voix off, il est le verbe et l’image, il est la substance, mais ça ne lui a pas suffi ! Il a fallu qu’il passe des extraits de ses films (dont on comprend mal le rapprochement avec la vie du footballeur argentin…) ! Il présente sa fille à Maradona devant la caméra, parle de la mort de sa mère. Bref, ce documentaire témoigne d’une forte-forte-FORTE hypertrophie du moi. D'ailleurs, rien que le titre du documentaire montre que le sujet et l'auteur sont sur un pied d'égalité.
Mais ce qui énerve sans doute le plus, c’est que dans les rares moments d’interview de Diego Armando Maradona, on voit se profiler un personnage comique et intéressant. Avec des phrases du genre : « Imagine le joueur que j’aurais été si j’avais pas pris de la coke ? » Et au lieu d’exploiter ça, au lieu de creuser, Kusturica le filme en fan, sans recul ni analyse.
Il y a une sorte de vraie-fausse admiration qui se dévoile peu à peu. En voix-off, le réalisateur dit : « L’accueil de son public ne démontre qu’une chose : on pardonne tout aux dieux ». Bon, le mec n’a fait que marquer des buts dans sa vie. C’est peut être un peu exagéré de le considérer comme un dieu. Et le pire, c’est quand Kusturica raconte que Maradona est la dernière personne qui a parlé à sa propre mère avant de mourir. « Au moins, elle a parlé à un dieu avant d’aller au paradis », lance-t-il. On ne sait pas trop si c’est du second degré morbide ou de la démagogie pâteuse. Maradona est anti-Bush, anti-Etats-Unis, comme l’est Kusturica. Le réalisateur a-t-il voulu mettre en avant un personnage plus célèbre que lui pour faire passer ses opinions ?
Sans aucun recul sur le sujet, Kusturica signe un documentaire médiocre. On reste sur sa fin, ennuyé par les nombreux extraits répétitifs et sans intérêt (cf. les petits dessins animés où Maradona joue au foot contre Bush, Blair ou Thatcher déguisés en diables.) Finalement, ce qu’on retient en sortant du film, ce sont les phrases cultes de Maradona, son accent argentin mélodieux. On fredonne la chanson de Manu Chao « La vida es une tombola », et on passe à autre chose, faute d’avoir réellement appris quelque chose pendant le film.
Anne de Chochult
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