Probabilité de chance de risque = 100% puissance quatre

Probabilité que tout se passe bien = zéro.

"Reader, I think proper, before we proceed any farther together, to acquaint thee, that I intend to digress, through this whole history, as often as I see occasion."

Henry Fielding, Tom Jones

vendredi 17 avril 2009

Infochoc CHoc CHOC

INFOCHOC !

Des chercheurs de l'université UCSGTH en Emilie du Nord ont sablé le champagne très tôt ce matin, suite à une découverte MAJEURE dans toute l'histoire des découvertes avec un grand D : "OUI, les spermatozoïdes ont bien des cheveux !"

Il est 4h36 lorsque le professeur Noël Bourde, la soixantaine bien tassée, approche son regard velu du microscope nord-coréen de l'Institut de la Reproduction de l'UCSGTH. Alors qu'il s'attend à voir un spermatozoïde, au mieux biflagelle, au pire normal, Noël tombe enfin sur la découverte qui fera de lui un sérieux candidat au prochain Prix Noël de la Science.

"Quand j'ai vu cette masse capillaire sur ce petit spermatozoïde, j'ai hurlé de joie" nous a confié Noël. Un cri de joie qui a surpris plus d'un de ses collègues, à commencer par la laborantine Madeleine : "le professeur a soudain frappé Billy, le môme qui nous apporte les cafés, ouais le stagiaire là, et puis il a hurlé EUREKA. Au début, on n'a pas trop compris, entre nous, ça faisait deux mois qu'à chaque déjeuner, le professeur nous parlait de son scénario de film de série B où Einstein butait des zombies".


Photo (objectif x 100000) du spermatozoïde en question

Ensuite, c'est l'ensemble des chercheurs de l'équipe qui entrevoient l'immensité de la découverte à laquelle ils viennent d'aboutir. Le testeur, Michel Shell, s'effondre en larmes : "j'ai donné 40 ans de ma vie pour ce projet, 40 ans! Je me sens vide".

Vide, c'est aussi le laboratoire dirigé par Noël, qui, depuis la découverte a été déplacé dans le Silicône Wall-e, au Québec. Le professeur a à présent une nouvelle idée en tête : prouver le lien entre la coupe de cheveux du spermatozoïde, et le QI du futur embryon. "Je sais que ça parait incroyable, on vient de découvrir la capillarité intra-sexuelle, mais nous devons avancer, et vite. Il me reste peu d'années avant de casser ma pipe, alors je veux y aller au maximum".


Le professeur Noël Bourde à l'âge de 11 ans, avec son cadeau d'anniversaire.

En douce, la femme de Noël, présente à la conférence de presse, nous glisse à l'oreille : "Noël n'a jamais supporté sa calvitie précoce". "Encore une fois, ce sont les ambitions personnelles des scientifiques qui orientent les recherches", a commenté, en colère, le porte-parole du Syndicat des Spermatozoïdes. Le professeur Bourde n'a pas souhaité commenter cette déclaration.

Anne de Chochult

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