My EC : On se demande toujours d’où vient la vocation pour le genre de carrière que vous exercez. Être producteur de films pour adultes, est-ce inné ? Est-ce une construction mentale issue de la puberté ? Ou plus encore, un art de vivre, une philosophie ?
NR : (il réfléchit puis fronce un sourcil) Le point commun à tous les gens du métier, les gens de la « bassine » comme on dit chez nous, c’est, je pense, un profond amour de l’humanité doublé d’une solide connaissance de l’œuvre freudienne.
My EC : Un petit mot sur la crise économique ?
NR : Certes. Les gens sont trop déprimés pour être sexuellement actifs. C’est une situation très malsaine pour le pays. On peut se passer d’une voiture, mais pas de sexe. J’ai récemment proposé la relance par le sexe à différents gouvernements. Seul Vladimir Poutine m’a ouvert ses portes.
My EC : Et à quel type d’accord êtes-vous parvenus ?
NR : Un contrat win/win.
My EC : En quoi croyez-vous ?
NR : Je ne crois en rien, donc en tout. Vous savez, c’est la sexualité qui m’a sauvé de l’ennui, qui m’a donné des réponses. Les réponses ne sont pas dans la religion ou quelconque doxa. Les réponses sont sur notre propre corps. C’est le message que j’aimerais que l’on retienne de mon court passage sur Terre. C’est ma contribution à l’Humanité.
My EC : Votre futur, vous le voyez comment ?
NR : Pour l’instant, j’essaie de pénétrer le marché chinois. Même si mon expérience dans la cuisine macrobiotique enrichit ma patience, j’avoue que c’est difficile à gérer. Les nouveaux talents sont durs à repérer là-bas. Question de taille.
Anne de Chochult
vive les concombres, les bananes, les carottes
RépondreSupprimeret les haricots rouges