Tel la petitesse, il est des handicaps qui échappent à la vigilance des plus grands scientifiques du XIXe siècle.
Seul Nostradamus, sans aucun doute le plus docte des savants de la Renaissance, avait entrevu la vérité, lorsqu’il écrivit : « Les seignées, les medicaments cordiaux, catartiques, ne autres n'avoyent non plus d'efficace que rien. » (Traité des fardemens et confitures, Lyon, 1555, p. 52)
En effet, ancrée depuis peu dans mon corps, une série américaine régule mes hormones. Mon cycle biologique (appelé « biorythme » par les plus érudits) est calqué sur Grey’s Anatomy.
D'aucun pourrait penser que le caractère hospitalier de la série influe mon jugement. Il n'en est rien. A renfort de stéthoscopes, IRM et autres babioles, le docteur Domenico (ci-dessous) et moi-même avons fini par découvrir le pot-aux-roses.
Ainsi, j’ai créé la Fondation DHAGA, Fondation pour la Déshormonisation Harmonique de Grey’s Anatomy, qui organise chaque mois les Anatomyx Anonymes.
Anne de X