Boubou contre les petits michels de montaigne
Episode 1 : la naissance de la mère michel
C’est en 1984 que les premiers petits michels de montaigne émergent sur la scène médiatique. Cette apparition fracassante, saluée par la critique, est le fait d’un énergumène étrange, mi-homme, mi-polaroïd. Le professeur Zygomaton n’est en effet autre que la subtile mixture entre des zygomatiques et un Photomaton, bien que Bernard Hinault suggère l’immiscion dans la solution d’un adorable maton, surnommé «Popote» dans le milieu. Mais cette thèse, qui frôle le post-poujadisme, reste minoritaire au sein de la population chamarrée des bipèdes.
Un après-midi nuageux de janvier. Les premiers petits michels de montaigne - les «michaux» - surgissent, armés d’une barbe, tels une Athéna encasquée et encanaillée par les dieux du mont Olympe. «Ridicules, grognons et hystériques, les petits michels de montaigne sont la preuve vivante de l’existence des chats judokas», pourra-t-on lire le 22 janvier 1984 dans La Voix du Gouda, un hebdomadaire haut en couleurs dirigé d’une main de fer dans un gant de velours par le chanoine du comté de la Franche-Comté : «Originellement, je souhaitais surtout exprimer un cri d’alarme contre la malfaçon du comté, trop souvent réduit à un vulgaire emmental helvète. Mais on m’a dit que mes origines risquaient de mettre à mal un projet dont les roues sont déjà embûchées de bâtons, des bâtons de berger d’ailleurs, car le saucisson va très bien avec le fromage.» «Un vrai âne bâté, ce chanoine», répliquera Yvette Horner lors de sa tournée visionnaire de 1986.
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Mais que dire du Mont Saint Michel?
RépondreSupprimerA priori, le Mont Saint-Michel présente toutes les caractéristiques requises pour entrer dans la catégorie assez sélective des Michels. Cela dit, ceci n'est pas sans faire débat dans cette confrérie certes éclectique, mais toujours sympathique (confer les pamphlets de Michel Drucker versus les dithyrambes de Michel Boujenah).
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