Probabilité de chance de risque = 100% puissance quatre

Probabilité que tout se passe bien = zéro.

"Reader, I think proper, before we proceed any farther together, to acquaint thee, that I intend to digress, through this whole history, as often as I see occasion."

Henry Fielding, Tom Jones

samedi 15 août 2009



Entretien exclusif : Reginald Ginald MacDonald, baron de la drogue et historien médiatique sans scrupules

Son dernier livre Chuck De Gaulle : sexe, drogues, meurtres, mafia, armes à feux et scandales politiciens a été salué par la critique pour sa sobriété et sa neutralité historiographique.


My Exquisite Corpse : Vous avez fait le pari d’aborder des sujets tabous, peu exploités par les industries culturelles. D’où vient une telle audace ?

Reginald Ginald MacDonald : J’ai vraiment pris le risque de faire un bide commercial. Vous savez, les gens ne s’intéressent plus qu’à Baruch Spinoza et à la physique quantique de nos jours. J’ai voulu montrer que les histoires de mafia et de sexe pouvaient aussi trouver leur lectorat. Comprenez-moi, je suis avant tout un iconoclaste.

My E.C. : Vous vous intéressez à la biographie de Chuck De Gaulle, personnage pour le moins insignifiant de la première moitié du XIXe siècle. Comment avez-vous réussi à produire un ouvrage aussi trépidant et torride ?

Reginald Ginald MacDonald : J’ai tout simplement eu recours à la malhonnêteté intellectuelle. Aujourd’hui, c’est la seule issue possible pour quiconque souhaite travailler sérieusement. J’ai donc choisi d’intercaler quelques photos de Playboy ça et là dans le livre.

My E.C. : Et, au final, sur sept cents pages, seules deux sont de votre plume.

Reginald Ginald MacDonald : Oui, c’est vrai. C’est un geste fort qui m’a valu nombre de quolibets. L’intelligentsia à laquelle j’appartiens a été outrée que je puisse sortir des sentiers battus, ne pas me documenter, faire un copier-coller de romans de gare et ensuite gagner un max de pognon en n’ayant pas produit un seul effort. C’est le monde à l’envers !

My E.C. : D’où vient votre intérêt pour la figure de Chuck De Gaulle ?

Reginald Ginald MacDonald : En y réfléchissant bien, de nulle part. Ce personnage est parfaitement soporifique. Ma seule ambition lorsque j’ai écrit cette fresque était d’être placé sous les feux de la rampe. J’aime la notoriété. Le contenu ne m’intéresse pas.

My E.C. : Avec cet ouvrage, souhaitiez-vous inaugurer un nouveau paradigme dans la discipline ?

Reginald Ginald MacDonald : Écoutez, je ne suis pas là pour parler de ça. Laissez-moi danser, laissez-moi.


Propos recueillis par naÿv la nrf yee!
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